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Les épargnants qui déposent leur argent sur le Livret A risquent d'être choqués par une récente annonce du gouvernement. En effet, ce dernier prévoit d'utiliser les fonds déposés par les épargnants pour subventionner un projet de construction de réacteurs nucléaires.
Le gouvernement a récemment annoncé son intention de financer un projet de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France d'ici 2035, nécessitant un budget colossal de 51 milliards d'euros. Pour y parvenir, il envisage d'utiliser une partie des fonds déposés par les épargnants sur le Livret A, qui contient plusieurs milliards d'euros, selon les statistiques officielles.
Cette décision pourrait apporter une manne financière instantanée et limiter les risques pour les contribuables, tout en évitant le recours à un prêt. De plus, l'investisseur peut apporter son expertise pour garantir une visibilité à long terme pour le projet, comme l'explique un expert en énergie. Cependant, cette nouvelle suscite des inquiétudes quant à l'utilisation des fonds destinés à financer des projets d'intérêt général, tels que la construction de logements sociaux, qui pourrait être compromis au profit de ce projet controversé. Les épargnants, qui ont choisi le Livret A pour placer leur argent en toute sécurité, pourraient ainsi se retrouver face à des conséquences financières et éthiques imprévues.
Selon une source fonctionnant pour les pouvoirs publics, le Livret A est l'une des ressources rares capables d'assurer des subventions durables pour financer des projets tels que la création de nouveaux réacteurs nucléaires. Cette méthode d'épargne est généralement utilisée pour subventionner le logement social, mais elle pourrait également être utilisée pour financer ce projet ambitieux de six nouveaux réacteurs dernière génération promis par le président Emmanuel Macron.
Cependant, le ministère de la Transition énergétique assure que les options de financement pour ces nouveaux réacteurs sont encore en cours de discussion et qu'aucune orientation n'a été arrêtée pour le moment. Le chef de la Caisse des Dépôts et Consignations, Eric Lombard, disposait du potentiel de financement des outils énergétiques à 500 milliards d'euros, comprenant le Livret A, le LDDS et le LEEP.
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