Une nouvelle espèce de scorpion a été découverte dans le massif de la Sainte-Baume en France

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Le jeune Léo Laborieux, âgé de 20 ans et originaire de la région Maximinoise, a fait une découverte scientifique significative en représentant un arachnide à aiguillon jusqu'alors inconnu en France. Sa découverte a été confirmée par une publication scientifique.

Le Maximinois, un passionné de la nature, a fait une découverte incroyable dans les crêtes en recherchant des petites bêtes.

Il a trouvé une petite espèce de scorpion, d'environ 7 cm, qui n'était pas connue auparavant. Après avoir obtenu l'autorisation de collecter du Parc, il a décrit et prélevé un échantillon de l'espèce et a contacté Eric Ythier, qui est un expert français en arachnologie.

Grâce à leur échange continu de documents et de photos, ils ont publié une validation scientifique de cette découverte à la fin de l'année dernière. L'espèce a été nommée

<< Buthus balmensis >>.

Une diversité surprenante et inattendue

Léo Laborieux :

Je suis le plus heureux du monde. Fier d’avoir contribué à agrandir la connaissance en la matière et à élargir l’inventaire, se réjouit le jeune homme. C’est important de souligner cette vraie diversité insoupçonnée

Régulièrement, Léo Laborieux, randonneur des forêts, rencontre souvent des scorpions. 

Si cette présence est peu connue du grand public                     (voir pas du tout), l'espèce y réside sans doute depuis des milliers d'années. 

Cette espèce peu connue du grand public habite sans doute l'endroit depuis des milliers d'années, bien que peu connue, les scorpions sont souvent associés aux déserts, aux dunes de sable brûlantes et au soleil intense, cependant, ils sont également présents dans les savanes et les forêts.

Cet étudiant en biologie évolutive, actuellement en master aux Pays-Bas dans le cadre du programme Erasmus, avance avec prudence :

On ne peut émettre que des hypothèses sur sa présence dans le parc. Il semblerait que ces scorpions aient réussi à monter sur les crêtes il y a des milliers d’années alors que la végétation et le climat étaient singulièrement différents et que les représentants de la classe des arachnides se sont retrouvés isolés lorsque la forêt a poussé. Ils se sont adaptés à leur milieu. On parle alors d’une spéciation allopatrique.

Le jeune étudiant en biologie évolutive à répondu à quelques questions que vous devez probablement vous poser :

Que présente de particulier, du point de vue morphologique cette espèce d'arthropodes ?

Elle est plus imposante que les autres, incontestablement.

Est-ce une espèce dangereuse ?

Toutes les espèces ont un venin toxique pour se défendre et pour la prédation. Seules quelques-unes sont mortelles pour l’homme.

 Y a t'il une personne pour étudier son venin ?

Il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences de l'arrivée d'une nouvelle espèce qui se nourrit d'invertébrés, de criquets, de sauterelles, de blattes, de vers et d'araignées (liste non exhaustive). Cependant, les chances d'une piqûre pour les randonneurs semblent faibles.

D'après le jeune étudiant : 

La période d’hibernation débute à la fin de l’automne et s’achève au printemps. De plus, ils sortent la nuit.

Un appel est lancé aux universitaires des universités dotées d'unités spécialisées pour étudier plus en profondeur les composants chimiques de son venin, dans le but de découvrir potentiellement des cibles médicamenteuses.